Université - Entreprise : Des étudiants entrepreneurs en lice pour le financement de leurs start-ups.
Dans le cadre de l’opération « Start-up 237 : 100 projets made in Camer », des juniors entreprises issues des incubateurs des universités d’Etat ont été présentées ce mercredi 20 septembre au Centre National de Supervision du Réseau d’Interconnexion de Yaoundé. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Pr Jacques FAME NDONGO.
Assurer un accompagnement technique et financier aux start-ups issues des incubateurs des universités d’Etat. C’est le principal objectif de l’opération « Start-up 237 : 100 projets made in Camer », lancée dans le cadre de la coopération Cameroun-France, et qui accorde 50 places à l’enseignement supérieur, l’autre moitié étant dévolue à d’autres départements ministériels, à quelques collectivités territoriales décentralisées et au secteur privé. Dans cette optique, 80 juniors entreprises ont été présélectionnées dans certaines universités, à savoir : Buea, Douala, Dschang, Maroua, Ngaoundéré et Yaoundé I, qui ont présenté à tour de rôle leurs réalisations et innovations. Selon le Pr Aaron LOGMO MBELEK, Chef de la Division de la Recherche et de la Coopération Universitaire, et point focal de ladite initiative au MINESUP, cette dernière intervient dans un contexte où la politique de l’employabilité mise en place dans le système universitaire produit déjà des résultats visibles tant sur le plan national qu’international.
Le Pr Régis GUILLAUME, Conseiller Technique à la Coopération Française auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur, a rappelé que ce projet est la matérialisation de la volonté du gouvernement français de renforcer ses relations avec le Cameroun, notamment sur le plan scientifique. A ce titre, des fonds sont mis en œuvre par l’Ambassade de France, avec pour ligne directrice le triptyque « Assurance-qualité, Professionnalisation/Numérisation des enseignements, Employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur ». Le but est le passage des juniors entreprises à une étape plus avancée, leur permettant de contribuer à l’émergence de l’économie camerounaise. Il est alors question de mobiliser le secteur privé français pour un accompagnement efficace et efficient des start-ups, tout en leur garantissant un accès aux financements.
Dans son intervention, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur, a instruit que des vérifications soient effectuées quant à la norme et à la qualité des produits mis sur le marché par les start-ups d’une part, et d’autre part, sur la conformité juridique et réglementaire. Le Pr Jacques FAME NDONGO a profité de l’occasion pour formuler quelques recommandations pour la bonne marche de l’opération. L’on retient qu’il y a lieu de procéder à la sécurisation des entreprises, d’assurer l’accompagnement fiscalo-juridique, de formaliser l’accompagnement du MINESUP aux plans juridique, fiscal économique et social.
𝐂𝐄𝐋𝐂𝐎𝐌/𝐌𝐈𝐍𝐄𝐒𝐔𝐏
